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Comment secourir un motard Notre projet de secours Créer son propre kit d'urgence

SECOURIR UN MOTARD

Une action citoyenne d'assistance à personne en réalisant les gestes de premiers secours

⚠ Il est essentiel de souligner qu'aucune lecture d'article ne peut se substituer à une formation de premier secours authentique, que ce soit au niveau SST (Salarié sauveteur secouriste du travail), PSC1, ou idéalement, PSE1 ou PSE2. Nous vous encourageons vivement à suivre une formation appropriée pour acquérir les compétences nécessaires en cas d'urgence.

 

Cet article est décomposé en trois parties :

  • Partie 1 « Secourisme pour tous ». Cette partie présente du contenu accessible au non titulaire du secourisme. Il est aussi un excellent rappel pour les titulaires de diplômes de premiers secours grand public (SST, PSC1, GQS) et professionnel (PSE1, PSE2, etc.) pour intervenir sur un blessé lors d'un accident sur la route, car il présente le bilan circonstanciel.
  • Partie 2 « Secourir un motard ». Cette partie s'adresse uniquement aux titulaires de diplômes de premiers secours (SST, PSC1, PSE1, PSE2, etc.). C'est aussi un rappel pour le cas particulier qui est de secourir un motard. 
  • Partie 3 « Intitulé "Le kit du secouriste ». Cette partie présente les trois fiches de secourisme du niveau PSE1 (Premier Secours en Équipe de Niveau 1) sous forme de tableau synthétique et une fiche mnémotechnique.

 

ⓘ Pour concevoir votre propre trousse d'urgence, veuillez lire notre tutoriel en cliquant ici.

RAPPEL DES NUMÉROS D'URGENCE

  • 15 - Samu : assistance médicalisée.
  • 17 - Police (zone urbaine) / Gendarmerie (zone rurale) : pour éviter le suraccident.
  • 18 - Pompier : Assistance médicalisée avec du matériel pour les accidents routiers.
  • 112 - Numéro d’urgence européen : renvoie vers le 15, 17 ou 18 si vous êtes en France.
  • 114 - Numéro d’urgence national : utilisable par manque de réseau ou pour les personnes souffrant de surdité ou de difficultés d’élocution.

Les primo-arrivants, c'est-à-dire les personnes témoins ou arrivant en premier sur les lieux de l'accident, manifestent des difficultés à gérer une situation d'urgence, d'autant plus en l'absence de matériel adéquat ou sans aucun matériel à disposition.

Pour cela et en complément à cet article, nous vous recommandons d'imprimer et de conserver le guide d'intervention du primo-arrivant en cas d'accident (étapes "protéger" et "alerter").

Ce guide contient des instructions essentielles pour une meilleure prise en charge des victimes et de vous accompagner en cas d'intervention :

Télécharger le guide d'intervention du primo-arrivant en cas d'accident

APPEL ÉMIS PAR LES SERVICES D'URGENCE

À partir du 1er octobre 2024, les appels émis par les centres d'opérations s'identifieront sur votre téléphone par le 0800 112 112. Nous vous recommandons d'enregistrer ce numéro d'appel sortant unique des services d'urgence sur votre répertoire. Vous pourrez y répondre en toute confiance et sans aucun coût pour vous. Il ne s'agit donc pas d'un appel malveillant ou commerciale.

PARTIE 1. SECOURISME POUR TOUS (premiers secours, PSC1)

Le bilan circonstanciel

Ci-dessous le bilan circonstanciel qui est le premier bilan à appliquer dans le cadre d'un secourisme. Il faut bien respecter les 5 étapes dans l’ordre :

  1. Que s'est il passé ?
  2. Existe t-il un danger ?
  3. Combien y a t-il de victimes ?
  4. Les secours sont-ils suffisants pour le moment ?
  5. Les informations initiales sont-elles correctes ?

 

1. Appelez un seul des numéros de secours : 

  • le 17 en cas de dommages non corporels, pour éviter le suraccident.

  • ou le 18 en cas de dommages corporels, pour secourir les accidentés blessés.

  • ou le 112 en Europe. Ce numéro est à prioriser en cas de doute.

  • ou le 114 accessible en visio, tchat, images et SMS si vous êtes sourd/malentendant/muet ou si vous avez un problème de réseau. L'alerte est aussi accessible sur ce lien qui renvoie vers le site officiel du 114.

2. Au téléphone, vous donnerez :

  • L’intitulé de votre diplôme de secourisme si concerné : “Je suis diplômé PSC1. ” ou SST, PSE1, PSE2, pompier, infirmier, médecin par exemple.

  • L’adresse la plus précise possible de l’accident : “Je me trouve en face de l'adresse 499 Rue de la Croix Verte à Montpellier. ” par exemple. Les bornes kilométriques peuvent aussi être mentionnés. En général, cela prends un peu de temps pour trouver sa localisation.

    • Si on ne sait pas où on est : donnez un point de départ "Je suis parti de/passé par tel parking/ville..., j'ai roulé pendant tant de temps..., il y avait tel point de repère... et je voulais rouler à tel endroit" pour permettre d'avoir une zone de recherche. 

  • Votre numéro de téléphone.

  • La nature du problème, c'est à dire les réponses aux cinq points du bilan circonstanciel :

    1. Que s'est il passé ?

    2. Existe t-il un danger ?

    3. Combien y a t-il de victimes ?

    4. Les secours sont-ils suffisants pour le moment ?

    5. Les informations initiales sont-elles correctes ?

  • Après ces étapes, fixez le point de rendez-vous (envoyez quelqu'un à ce point pour guider les secouristes).

  • Faîtes répéter le message. Ne raccrochez jamais en premier, demandez à votre interlocuteur le droit de raccrocher.

  • Respectez les consignes données par les services de secours.

3. Faites l’état des lieux afin de secourir les victimes les plus graves et secourables.

 

Retrouvez plus en détail les bons gestes à adopter lors d'un accident routier sur le tableau ci-dessous.

    

  QUESTIONS À SE POSER

                              ADOPTER UN BON COMPORTEMENT       

  1. Que s'est il passé ?

Précisez la nature de l'accident : accident de la route.

Si vous n’avez pas été témoin, demandez à quelqu’un ce qu’il s’est passé brièvement si vous n’êtes pas seul.

Présentez-vous si vous êtes un professionnel du secourisme.

PROTÉGER 2. Existe t-il un danger ?

Faites le nécessaire pour éviter un suraccident (d’abord pour soi, puis pour autrui)  : 

  • Mettre les warnings en se garant sur le côté de la route et enfiler son gilet de sécurité.

  • Poser un triangle de présignalisation et faire signes de ralentir.

  • Mettre à l’écart de la chaussée les gros débris sans se mettre en danger.

La victime est en danger ? Pratiquez le dégagement d'urgence en extractant la victime d'une zone dangereuse quel que soit son traumatisme (même au dos). Pour cela, il y a 4 conditions indissociables de danger à tenir : 
1. le danger est réel (ce n'est pas notre imagination).
2. ça doit être danger vital (si on fait rien, la victime va mourir). Exemple : si les voitures sont déjà à l'arrêt avec un bouchon, on ne le bouge pas. Mais si 2 voitures ont manqués de percuté le motard, là c'est un danger immédiat.
3. ça doit être un danger immédiat (ce n'est pas dans 3 heures)
4. ça doit être un danger non contrôlable (si on a provoqué un bouchon, alors c'est bon il n'y a plus rien à faire).
Comment mettre une personne sur le côté ? Le faire comme vous pouvez (en tirant les chevilles en les montant à hauteur de vos propres genoux, peu importe la distance tant qu'il y a les 4 dangers. Ou par les poignets en levant jusqu'à que la tête décolle du sol).

ALERTER 3. Combien y a t-il de victimes ?

Signalez le nombre de victime et leur états.

Par exemple : deux personnes blessés dont une saigne au niveau de la tête et une ne parle pas.

SECOURIR 4. Les secours sont-ils suffisants pour le moment ?

Décrivez l'intervention du secouriste s'il y en a un.

Par exemple : premiers soins, bouche à bouche, massage cardiaque....

  • Deux personnes (professionnels ou non) sont suffisantes pour prendre en charge une victime. Laissez votre place à un professionnel tels un médecin, pompier, infirmier, maître-nageur, ambulancier, etc, s’il vous le demande. Par contre, on peut demander si les secours (le 18) ont bien été appelés.

  • Si les secours sont suffisants :

    1. Laissez une distanciation de 5 mètres entre la victime et vous.

    2. Empêchez d’autres personnes de s’attrouper autour de la victime.

  5. Les informations initiales sont-elles correctes ? Faites un bilan de la situation.

PARTIE 2. SECOURIR UN MOTARD AU SOL

Après avoir protégé le lieu de l'accident puis alerté les secours (le 18), il est temps de secourir la victime. C'est ce qui est décrit dans cette partie.

Que vous soyez ou non titulaire d'un diplôme de premiers secours, voici un rappel des gestes qui sauvent. Préconisez toujours l'avis médical des services de secours, et au moindre doute de les rappeler.

Vous n'avez aucune notion de secours ? Agissez quand même ! Vous ne pouvez pas faire pire en général. Vous avez repéré un saignement ? Appuyez sur le saignement.

Les situations d'urgences sont extrêmement variées, et c'est impossible de couvrir tous les cas qui peuvent arriver. On fait comme on peut en attendant les secours.

A. La conscience

CAS 1 : LA VICTIME EST CONSCIENTE. CAS 2 : LA VICTIME EST INCONSCIENTE.

La victime est consciente lorsqu'elle parle ou qu'elle sert la main. Il faut lui conseiller de ne pas bouger, la rassurer parce que vous avez déjà prévenu les secours.

La victime est consciente ou n’a pas de forte hémorragie : prendre son pouls avec l’index et le majeur sur le poignet de la victime.

La victime est inconsciente lorsqu'elle ne parle pas et qu'elle ne sert pas la main à votre demande.

La victime est inconsciente ou a une forte hémorragie : prendre son pouls avec l’index et le majeur sur la carotide au cou.

 

 

 

 

ATTENTION AU CASQUE !

Vous ne devez JAMAIS retirer le casque d’un motard accidenté afin de ne pas aggraver une plaie, un traumatisme crânien ou un traumatisme au niveau du rachis cervical (risque tétraplégique) sans avis médical contraire du 15, du 18 ou du médecin sur place. Suivez donc leurs instructions.

L’acte doit être réalisé par un professionnel du secourisme et uniquement sur ordre d’un médecin.

On considère qu'il y a un traumatisme crânien à partir du moment où aucun témoin n'a constaté que le motard n'a pas heurté son casque sur le sol ou tout autre surface.

Remarque : Dans l'immense majorité des cas quand on est seul, on ne retire pas la casque (il suffira d'ouvrir la visière). On peut mettre le motard sur le côté en PLS et on peut commencer la réanimation. De toute façon on aura les secours au téléphone, donc on pourra toujours voir avec eux.

B. Le pouls

Il n'est pas nécessaire de prendre le pouls, cependant, si vous êtes amené à vérifier le pouls : prenez au poignet avec votre index et majeur. Si la victime n’a pas de pouls au poignet, vérifiez au niveau de la carotide. Si la victime n’a pas de pouls à la carotide, alors la victime est en arrêt cardio-respiratoire, il faut pratiquer un massage cardiaque sur sol dur.  

Je n'arrive pas à prendre son pouls, que faire ? La prise de pouls est très compliqué contrairement à ce qu'on peut croire, avec environ 50% de taux d'erreur, même chez des médecins anesthésistes. Si la victime ne repire pas : il faut aussi pratiquer un massage cardiaque sur sol dur. 

CAS 1 : VOUS ÊTES SEUL·E. CAS 2 : VOUS ÊTES AU MOINS DEUX.

Vous devez vous occuper de la réanimation en pratiquant les insufflations comme à l'image.

La réanimation est décrite ci-dessous.

Une personne devra s’occuper de la réanimation et l’autre fait un maintien-tête (tout aussi important) avec sub-luxation de la mâchoire comme à l'image. Vous pouvez vous assurer que la langue n'obtrue pas totalement les voies respiratoires.

La réanimation est décrite ci-dessous.

 

Pour réaliser une réanimation :

1. Positionnez la victime (facultatif) : il faut idéalement placer la victime sur le dos avec les bras et les jambes le long du corps, et la tête droite (en la manipulant le moins possible). Cependant, même avec une jambe à l'équerre (fracture), ça ne changera pas la technique de réanimation.

2. Réanimez : Commencez par 2 grandes insufflations (souffler 2 secondes dans sa bouche) en faisant une sub-luxation de la mâchoire (comme montré à l'image ci-dessous) puis alterner 30 compressions médio-thoraciques de 5 à 6 cm de profondeur et 2 insufflations jusqu’à l’arrivée des urgences. Si la bouche est ensanglantée, l'insufflation devient dangereuse pour vous (risque de transfert de maladie). Dans ce cas, pratiquez uniquement des compressions thoraciques à fréquence et amplitude régulière sans s’arrêter jusqu’à l’arrivée des urgences. Donc retenez la règle de réanimation : répétez 2 insufflations buccales, puis 30 compressions thoraciques

Si on a pas envie pour X raison de faire les insuflations, on ne fait que le massage cardiaque fort et vite.

Pour avoir le bon rythme : inspirez vous des musiques de la playlist élaborée par un hôpital New-Yorkais.

  • Cas particulier : Si la mandibule est inaccessible dû à un traumatisme de la face (mâchoire arrachée, dents retournés ou trop de sang sur la bouche, etc.), le massage cardiaque classique n'est pas réalisable. Dans ce cas, il faut pratiquer le massage cardiaque sans insufflations. Il faudra prodiguer sur la victime autant de compressions thoraciques que possible jusqu'à l'arrivée des secours. Ce cas existe essentiellement pour ceux qui ne mettent aucun casque ou ceux qui portent un casque jet. Pour éviter cela, il est vivement conseiller aux conducteurs de deux-roues motorisés de porter un casque intégral.

 

  • Si vous n’osez pas faire un massage cardiaque : appelez les secours, mais ne restez pas sans rien faire. La seule option, c'est la réanimation.

RAPPEL À LA LOI

Si vous êtes diplômé·e de secourisme (PSC1, SST, PSE1, ...), vous êtes 100% responsable pénalement de l’état de la victime. Sans justificatif avéré (ex : état de choc, crise de panique, ...), vous risquez d’être poursuivi pour un délit de non-assistance en personne en danger selon l'article 223-6 du code pénal. Les peines applicables maximales sont de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 € d'amende.

Ce qui est exigé au minimum pour tout citoyen, formé ou non au premiers secours, c'est d'appeler les secours. On peut faire les gestes, qu'on soit formé ou non, si on se sent capable.

C. La respiration

La victime a un pouls dans cette partie, sinon référez-vous à la partie précédente "B. Le pouls".

Déchirer ou desserrer son col et sa ceinture.

CAS 1 : LA VICTIME EST SUR LE DOS. CAS 2 : LA VICTIME EST SUR LE VENTRE.

Vous pouvez ouvrir le blouson du motard afin de regarder s'il a des mouvements thoraciques. Ainsi, mettez votre tête au dessus de sa bouche et de son nez et orientez vos yeux vers sa poitrine ou en haut du ventre.

La respiration doit être normale. On se penche au dessus de la tête et on évite de basculer la tête si elles sont traumatisées. On lui ouvre la bouche, sentir le souffle avec sa joue, regarder en direction des pieds de la victime pour voir son ventre et le thorax se soulever et écouter les bruits de la respiration.


Si on n'y arrive pas : poser la main sur le ventre (en dessous ou au dessus des habits après les avoir un peu défaits s'ils ont l'air trop serrés).

C'est la pire position. Cependant, vous pouvez tout de même vérifier sa respiration (après avoir minutieusement ouvert sa visière) en mettant la main dans le casque afin de vérifier s'il y a du souffle au nez ou à la bouche.

Pour vérifier ses mouvements thoraciques, mettez la main dans son blouson sur sa poitrine ou en haut du ventre.

Remarque : Normalement, il faudrait mettre la victime sur le dos pour contrôler la respiration.
- On est sûr que le personne respire sur le ventre : on la laisse sur le ventre sans la toucher, et on contrôle sa respiration.
- Si on n'est pas sûr que la victime respire quand elle est sur le ventre : il faut la retourner sur le dos pour vérifier et peut-être faire un massage cardiaque.

CASQUE GÊNANT ? 

Lorsque le casque intégral vous empêche de vérifier la respiration du motard, vous ne devez JAMAIS le toucher sauf :

  • Sur avis médical contraire du 15, du 18 ou du médecin sur place. Suivez donc leurs instructions.

  • Si le casque est à l’origine de l’arrêt respiratoire du motard, c’est à dire qu’il coupe sa respiration. Si vous n’avez pas ou plus les secours en ligne, faites glisser le casque en maintenant très précautionneusement la nuque et la tête. Sinon suivez leurs instructions. En général, si le casque empêche de contrôler la respiration ou empêche la victime de respirer, c'est une indication à retirer le casque, même tout seul.

Néanmoins vous pouvez appliquer certains gestes de secours. Déjà pour son confort, vous pouvez lui ouvrir la visière. Pour cela, maintenez le casque au sol avec une main (afin que la tête ne bouge pas) et utilisez votre deuxième main pour ouvrir la visière. 

CAS 1 : LA VICTIME RESPIRE. CAS 2 : LA VICTIME NE RESPIRE PAS.

 

Un motard est traumatisée par définition, il faudrait ne pas le mettre en PLS.
 

Si la victime respire (à l’écoute, au souffle ou au mouvement thoracique), il faut la mettre en PLS - Position Latérale de Sécurité (voir Figure 1 ci-dessous) en faisant très attention lors de la manipulation de la tête. En cas d’hésitation, laisser la victime dans la position.

Un motard est traumatisée par définition, il faudrait ne pas le mettre en PLS. 

Si la victime ne respire pas (mais a un pouls, très rare), faites jusqu’à l’arrivée des secours :

  • 5 insufflations initiales idéalement avec un masque bouche à bouche à valve unidirectionnelle (grâce à sa valve anti-retour, elle coûte moins de 1€ pièce sur le marché).
  • Vérifier sa respiration et refaire autant de fois les 5 insufflations si la victime ne respire pas.
  • Une fois que sa respiration revient, appliquer la PLS (cas 1).
  • Rappel si la victime n'a pas de pouls : 2 insufflations + 30 compressions.

D. Les hémorragies graves (saignements abondants)

En cas de fortes hémorragies externes (c'est à dire visibles à l'œil nu, sans scanner), il faut comprimer la plaie. Si cette dernière ne suffit pas, pratiquer le garrot en dernier recours. Noter l’heure précise du garrot. On ne touche pas un garrot car les secours mettent moins d'une heure pour arriver. Il n'y a aucune raison d'avoir peur d'utiliser un garrot alors que ça sauve des vies.

Cas particulier sur avis médical : déplacer le garrot d’un ou deux centimètres tous les 90 minutes maximum pour éviter la nécrose du membre (et donc l’amputation). Cependant, il vaut mieux un membre amputé que laisser la victime perdre tout son sang et la laisser mourir...  Rassurez-vous, l'amputation vient surtout en raison du mécanisme de l'accident (bras ou jambe déchiquetée).

CAS 1 : IL N'Y A PAS DE CORPS ÉTRANGER. CAS 2 : IL Y A UN CORPS ÉTRANGER.

S'il n'y a pas de corps étranger, comprimez avec un bout de plastique directement avec la main la plaie qui saigne. Puis faire un pansement compressif.

Si il y a un corps étranger OU si le pansement compressif ne suffit pas, alors il faut poser un garrot.

 

D. Pour finir : couvrez la victime
Ce qui tue dans un AVP (Accident de la voie public), c'est la plupart du temps la triade létale :

  1. la coagulopathie (trouble de la coagulation),
  2. l'acidose métabolique (sang qui devient acide),
  3. et l'hypothermie (froid).

Le seul élément sur lequel on peut agir avant hospitalisation est l'hypothermie pour casser cette triade létale et on augmente les chances de survie de la victime en la couvrant.

 

PARTIE 3. LE KIT DU SECOURISTE

Cette partie est un complément aux précédentes parties. Il s'agit d'un rappel pour les titulaires de diplômes de premiers secours (PSE1 et PSE2) pour intervenir sur un blessé lors d'un accident sur la route...

Trois bilans de premiers secours permettent de sauver des vies.

En rappel à votre formation de PSE1 / PSE2, nous vous recommandons d'imprimer et de conserver le guide d’un équipier secouriste.

Télécharger le Guide d’un équipier secouriste (PDF)

Premier bilan : le bilan circonstanciel

Ci-dessous le bilan circonstanciel qui est le premier bilan à appliquer dans le cadre d'un secourisme. Il faut bien respecter les 5 étapes dans l’ordre. Plus de détails dans la partie 1 de cet article.

  1. Que s’est-il passé ?

  2. Existe-t-il un danger ?   PROTÉGER

  3. Combien y a-t-il de victimes ?   ALERTER en appelant le 15, le 18, ou le 17

  4. Les secours sont-ils suffisants pour le moment ?   SECOURIR sans se mettre en danger

  5. Les informations initiales sont-elles correctes ?

 

Deuxième bilan : le bilan des détresses vitales

BILAN NEUROLOGIQUE

Adosser la victime horizontalement 

si la cause est neurologique

BILAN RESPIRATOIRE

Adosser la victime verticalement

si la cause est pulmonaire

BILAN CIRCULATOIRE

Adosser la victime horizontalement 

si la cause est cardiaque/sanguine

Perte de connaissance initiale >1min

Anomalie de la parole

Symétrie/réactivité des pupilles

État de conscience

Orientation espace/temps

Sensibilité/motricité

Fréquence*

Amplitude

Régularité

Cyanose  : lèvre bleu

O₂ : saturation >96% (nécessite un 

saturomètre)

Sueur

Fréquence*

Amplitude**

Régularité

Peau : pâle/marbrée

Ongle : recoloration cutanée >30sec

Température : froide/chaude (utiliser la couverture de survie)

Tension artérielle : min / max (nécessite 

un tensiomètre)

 

*Adulte & ado :   12~20 mvt/min

X < puberté :        20~30 mvt/min

X < 1an :                30~40 mvt/min

X < 1semaine :     40~60 mvt/min

*Adulte & ado :  60~100 pulsations/min

X < puberté :       70~140 pulsations/min

X < 1an :             100~160 pulsations/min

X < 1semaine : 120~160 pulsations/min
    **Bien frappé /filant /difficilement perceptible

 

            Troisième bilan : le bilan complémentaire

EN CAS DE MALAISE OU D'AGGRAVATION D'UNE MALADIE EN CAS DE TRAUMATISME

Provoquer : par quoi ?

Qualité : quel type de douleur ?

Région : où ça ? (demander le droit de visualiser)

Sévérité : échelle de la douleur de 0 à 10.

Temps : depuis quand la victime a mal ?

Maladie : traitement, alcool, produit toxique ?

Allergie à l’iode ? bétadine

Traitement habituel bien suivi ? Mettre dans sa main.

Hospitalisation récente ?

Cinétique de choc.

Palpation : repérer les fractures et hémorragies.

Maladie : traitement, alcool, produit toxique ?

Allergie à l’iode : bétadine.

Traitement habituel bien suivi : lequel ?

Hospitalisation récente ?

 

            Fiche mnémotechnique des trois bilans de secourisme

LES BILANS ABRÉVIATIONS MOYEN MNÉMOTECHNIQUE

Bilan circonstanciel

PAS 94oFmR6xFL5rcSeORBq3O844ZbCL5aNqDjHu4eo1t_1yLfzgZIS5g5Ks9rQrOoC5U1Bgw8odqkqf-J3V4ccSD9EgacYTyDT6bT7JN31vPYnRC4Ufj-7LV9aSetV-YKcZA3_yMcOh   Pas

Bilan neurologique 

(Bilan des détresses vitales)

PAS ÉOS

2y4p7Eiq33hSZVwWbBSvTbW5Xr3lxB4pjVQkzQYzOFJdE5WHwdH194Nq3zYAlUfyre4bFGRQWbhzq37cgHBcyrB8Ge3fsiqKGXGV_7rkxHPT-qt1Ibcv2iN2AZt6LFcs7yg_1_L0Paséos

(défilés de corrida)

Bilan respiratoire 

(Bilan des détresses vitales)

FAR COS

4pOHH7vVIzyqBqLmC1q8drvHFA1TzgWDJmRjHbs7JOdzH4t91xS5v0x8OXgcF3e4VLWsErsvGFzJ5oOyYsE5HPnKjDOuWWYNkXqXMLOxPu7r-GxDS275yryrCJUSuPyAYH0aFiyw    Farcos 

(radio argentine)

Bilan circulatoire 

(Bilan des détresses vitales)

FART POT

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« Ça farte mon pote ? »

Malaise / Aggravation d’une maladie

(Bilan complémentaire)

PQRST MATH yfCIgkjq8GDdB0_ZH2TAB5FSRfQ2xSl3etSz0eKhwIO7E-2lzp-N1fMNU2vLFt5wWT_4UhuO9pl9jxN2Ikxcx20f-ivGUBcZehKqm0U8-Fpc-ssC2Au0axLYd8VvE9x7Rhto2_N3   Einstein

Traumatisme 

(Bilan complémentaire)

CP MATH yfCIgkjq8GDdB0_ZH2TAB5FSRfQ2xSl3etSz0eKhwIO7E-2lzp-N1fMNU2vLFt5wWT_4UhuO9pl9jxN2Ikxcx20f-ivGUBcZehKqm0U8-Fpc-ssC2Au0axLYd8VvE9x7Rhto2_N3   Einstein
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