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Elles se retrouvent dans plusieurs domaines : pratique de sports extrêmes ; consommation de drogues ou d’alcool ; et également dans la conduite automobile et motocycliste sur les routes.
Les raisons des conduites à risque sont multiples et complexes. Si certains n’ont pas conscience de leurs comportements dangereux ou ne perçoivent pas le risque que leurs actions pourraient entraîner, d’autres sont à la recherche de sensations fortes ou veulent volontairement refuser la norme.
Beaucoup de facteurs peuvent amener à une prise de risque comme la pression sociale ou l’influence psychologique.
Une conduite à risque sur les routes c’est par exemple rouler à 120 km/h sur une route limitée à 80 km/h. C’est dépasser une voiture lorsque l’on a pas de visibilité. C’est aussi rouler à une vitesse excessive ou sur un trottoir lorsque des piétons sont présents.
Allant d’un oubli d'attacher son casque avant la conduite à un dépassement dangereux à vitesse excessive obligeant les autres usagers à dévier leur trajectoire, les conduites à risque sont nombreuses.
Cependant, elles peuvent toutes impliquer un réel danger.
Les conduites à risque impliquent une infraction. Elles sont alors punies par la loi. En 2022, 116 personnes ont alors reçu une contravention pour avoir roulé à vitesse excessive sur un trottoir alors que des piétons étaient présents.
Ces conduites peuvent également mener à des peines plus graves, comme l’emprisonnement. Plus généralement, physique, psychique ou encore économique. Les conséquences des conduites à risque peuvent être nombreuses.
En effet, sans se pencher sur les raisons sous-jacentes de ces comportements à risques, ces derniers peuvent entraîner des accidents graves voire mortels.
Ainsi, en 2022, 29 conducteurs des deux-roues motorisés (2RM), soit 4% des usagers qui ont perdu la vie, ne portaient pas de casque. De plus, 139 conducteurs de 2RM tués avaient un taux d’alcoolémie supérieur à celui autorisé. Ils sont ainsi traumatisants et/ou mortels pour certains. De plus, les conséquences des conduites à risque peuvent être également économiques lorsqu’il y a dégradations physiques ou matériels.
Ainsi, en 2022, le coût des dégâts corporels était de 39,7 milliards d’euros, tandis que celui des dégâts non corporels s’élevait à 10,5 milliards d’euros.
Les conduites à risque sont dangereuses tant pour la personne qui les réalise que pour les autres usagers de la route.
Elles impliquent ainsi une mise en danger immédiate qui peut amener à des fins tragiques.
Ne pas utiliser son téléphone au volant ou au guidon, respecter les limitations de vitesse ou encore ne pas dépasser un autre véhicule lorsque les conditions ne sont pas favorables sont tout autant de prises de décision qui peuvent réduire le risque d’accident.
Un accident peut être dû à quelques secondes d’inattention ou des prises de risques inutiles. C’est pourquoi, il est important de sensibiliser les usagers de la route aux conduites à risque pour le bien individuel et collectif. De ce fait, votre prise de conscience et celle de vos proches peuvent véritablement faire la différence et sauver des vies.
Rappelons que de nombreuses personnes perdent la vie et qu’une vie enlevée amène à un grand nombre de personnes endeuillées. Nous pouvons tous agir afin d’éviter le pire pour nous-même et pour les autres, quel que soit notre mode de déplacement.