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Afin de sensibiliser les motards aux divers risques et de promouvoir une conduite sécurisée, l'ASRM a développé un guide complet (téléchargeable ci-contre). Ce guide couvre de manière détaillée les principaux aspects de la sécurité à moto, en abordant notamment :
• Moins de 2% du trafic ; 22% des tués en 2022.
• 1/4 d’accident corporel ; 40% sans tiers (en solo).
• En 2022, 6181 blessés hospitalisés, 787 décès → En savoir plus.
• 20 fois plus de risque d'être tué, à kilométrage égal.
• 1/3 seul ;
• 2/3 en rase campagne ;
• 9/10 sur route sèche ;
• 93% sont des hommes ;
• 1/5 à moins de 25 ans ;
• Les 6 premiers mois sont les plus dangereux.
• Le motard est sans carrosserie. Il n'a donc aucune protection efficace.
• La gravité augmente avec la vitesse.
• Lésions les plus graves : la tête, les membres inférieurs, la colonne vertébrale.
• Protéger l'accident, c'est protéger les victimes.
• Alerter les secours rapidement : 112.
• Secourir et réconforter les victimes sans aggraver leur état par des soins non maîtrisés.
• Gestes dangereux : donner à boire à un·e blessé·e, déplacer un·e blessé·e, enlever le casque d'un motard.
• À 50 km/h = chute de 3 étages
• À 100 km/h = chute de 12 étages
• Choc entre 2 véhicules, les vitesses s'additionnent
• Les accidents en collision résultent le plus souvent :
- une faible expérience de la conduite ;
- un trop grand attachement au statut prioritaire ;
- une vitesse inadaptée à la situation.
• En intersection
• Changement de direction inapproprié de l'automobiliste
• Manœuvre de dépassement au moment où l'automobiliste tourne
• Non-respect des distances de sécurité
• Inattention ou excès de confiance lors du freinage
• Dépassement mal anticipé, non-respect des vitesses, mauvaise visibilité
• Les accidents en solo résultent le plus souvent :
- d'une faible expérience de la conduite ;
- d'une vitesse trop élevée ;
- d'une conduite à risques ;
- d'erreurs de conduite qui sont difficilement récupérables.
• Vitesse trop élevée en entrée de virage avec perte de contrôle.
• Perte d'adhérence au freinage : manque de maîtrise du véhicule.
• Guidonnage en ligne droite.
• Perte de contrôle suite à un écart.
• L'alcool
• Les drogues : x14 avec l’alcool
• La vitesse excessive
• La fatigue
• L'illusion de la visibilité
• L'inexpérience
• L'état de la chaussée
• La météo
• L'état du véhicule
• La présence d'obstacles fixes
• La faiblesse de la protection ou son absence
• L'équipement mal adapté (sac à dos, chaussures de ville...)
• Tâche complexe, recherche de sensations, absence de carrosserie, font que les motocyclistes sont plus impliqués dans les accidents de la route.
• Chacun doit prendre conscience des risques occasionnés par une conduite inadaptée.
• Chaque motocycliste a sa propre perception du risque qui est subjective.
• Prise de risque délibérée, méconnaissance du risque ou inconscience du risque, chaque motocycliste peut se classer selon sa conduite dans un groupe.
• Il existe 2 groupes dispersés en 5 profils qui sont répartis à peu près équitablement de 20 % chacun.
• 1er groupe :
- les modérés
- les stressés
- les sereins
• 2ème groupe :
- les sportifs
- les transgressifs
• Savoir reconnaître les indices d'une situation dangereuse et anticiper pour l’éviter.
• Se méfier aux endroits où il existe un risque de conflit avec les autres usagers.
• Rester toujours vigilant à l'égard des usagers qui nous entourent.
• Utiliser les rétroviseurs en permanence.
• La capacité d'accélération de la moto peut surprendre les autres : adapter l'allure pour pouvoir réagir en cas d'obstacle imprévu.
• Environ 50 usagers sont tués tous les ans, suite à un accident contre une moto.
• Se rendre visible : feux de croisement allumés le jour comme la nuit, vêtements clairs, bandes réfléchissantes, équipement complémentaire de sécurité.
• Se placer correctement pour être toujours vu des autres.
• Savoir regarder et anticiper les dangers.
• La distance de sécurité, c'est 2 secondes au moins. C'est pouvoir dire a minima "0 1 2" ou "1 2 3" par rapport au véhicule devant soi.
• Se ménager de l'air, c'est pouvoir réagir à temps.
• La distance de sécurité est aussi latérale : dépassement d'un cycliste, ouverture de portière : 1,50 m au moins.
• Freiner en virage ou moto inclinée : danger
• Ne pas bloquer la roue avant
• Éviter de bloquer la roue arrière
• Savoir répartir le freinage
• Maîtriser l'évitement pour éviter un freinage d'urgence
• Obligatoire, récent, homologué et attaché ou verrouillé parfaitement ajusté. Il comporte les dispositifs réfléchissants.
• Conforme à la norme européenne étiquette E.
• Taille du casque non adaptée, jugulaire non attachée : 20 % des casques sont éjectés en cas d'accident grave.
• Bonne qualité de la visière : antibuée et antirayures.
• Ne pas acheter un casque d'occasion.
• Remplacer le casque après un impact violent.
• Vérifiez la durée de vie de votre casque. Remplacez-le après une chute, mais sachez qu'il a de toute façon une durée de vie limitée : de 3 à 5 ans pour le polycarbonate et jusqu’à 7 ans pour la fibre de verre.
• Protège du froid et des intempéries et rend le motard plus visible : éléments rétroréfléchissants
• Blouson ou combinaison certifiés, imperméables, renforcés, protection dorsale, airbag, doublure amovible, en cuir ou en tissu anti-abrasion.
• Pas de tenue légère ou nylon : aucune protection en cas de chute, aggravation des blessures.
• Obligatoire. Porter des gants même lorsqu'il fait beau. Ils protègent des contusions et des brûlures.
• Ils protègent aussi du froid et de l'humidité.
• Choisir des gants certifiés, en cuir, renforcés, avec une patte de serrage.
• Le mieux, les bottes de moto. À défaut, des chaussures en cuir montantes.
• Elles assurent la protection des chevilles, des pieds et du bas des jambes, membres très exposés en cas d'accident.
• Seuls points de contact et d'adhérence avec la chaussée, garants d'un bon freinage.
• Entretenir régulièrement les pneus :
- repères d'usure pour changer les pneus dès qu'ils sont atteints
- la juste pression favorise la sécurité et le confort (tableau de gonflage). Éviter le surgonflage (usure plus rapide) et le sous-gonflage (déstabilisation, dérapages, aquaplanage, éclatement du pneu).
• Ils doivent être en parfait état.
• Entretien régulier des plaquettes et des disques et du niveau de liquide de frein
• L'ABS permet de conserver la maîtrise de la trajectoire et la stabilité, pas de diminuer la distance de freinage, mais optimise la distance d'arrêt
• Feux de croisement obligatoires jour et nuit
• Vérifier régulièrement leur propreté et leur fonctionnement.
• Vérifier quotidiennement le bon fonctionnement des clignotants.
• Les niveaux des liquides de frein, de refroidissement, d'huile moteur et de carburant sont à faire très régulièrement pour assurer la sécurité du motard et de sa moto. Utiliser la notice du constructeur.
• Liquide de frein à remplacer au moins tous les 2 ans.
• Huile moteur à surveiller pour éviter un serrage et une mise en danger grave sur la route.
• Pot d'échappement, type de transmission, cylindrée, taux de compression, puissance, diamètre des roues... autant de modifications interdites sans autorisation
• L'ajout d'un side-car : modification obligatoire du certificat de réception.
• 2 types :
- l'assurance obligatoire
- les assurances facultatives
• Responsabilité civile couvre le conducteur et toute personne autorisée à l'égard des tiers. Remboursement des dommages des victimes, y compris les passagers.
• Dommages des victimes en cas d'accident, d'incendie, d'explosion ou de chute d'objets.
• "Individuelle conducteur" : dommages corporels subis dans l'usage d'une moto (rente ou capital en cas d'invalidité ou de décès du conducteur).
• "Dommages Collision" : dommages matériels de la moto couverts en cas d'accident responsable avec un tiers identifié.
• "Dommages tous accidents" : assurance "tous risques". Contrat le plus complet : couvre tous les dommages, même en cas d'accident seul.
• "Vol-Incendie" : valeur vénale, vétusté déduite, en cas de vol ou d'incendie (attention à la franchise).
• "Défense-recours" : couvre les frais de l'assuré·e en recours ou en poursuites devant les tribunaux.
• Absence d'assurance = infraction soit :
* Forte amende (3750€, 15000€ maximum) ;
* Suspension du permis maximale de 36 mois ;
* Immobilisation ou confiscation ;
* Stage de sensibilisation de 110€ à 230€ ;
* Prison pendant 12 mois.
• Sans assurance, le motard responsable devra payer les dégâts : autres véhicules, domaines public et privé, dommages aux victimes (blessés ou tués, soins, hospitalisation, traitements, rentes...).
• Dans plusieurs cas, l'assureur peut refuser de payer : dommage volontaire, alcool, drogue, fausse déclaration, modification de la moto, permis invalide ou absence de permis pour la catégorie.
• Utiliser la vitesse en m/s pour comprendre le temps de réaction (1 sec.), distance de freinage et d'arrêt.
• Calcul approximation en m/s : x3 le chiffre des dizaines de la vitesse. Exemples :
- à 50 km/h : 5 x 3 — 15 m/s ;
- à 90 km/h : 9 x 3 — 27 m/s.
• Dans plusieurs cas, l'assureur peut refuser de payer : dommage volontaire, alcool, drogue, fausse déclaration, modification de la moto, permis invalide ou absence de permis pour la catégorie.
• L'énergie cinétique, qui animait le véhicule, se libère brutalement au moment du choc. Elle augmente avec la masse du véhicule et le carré de la vitesse.
• Impact :
- à 50 km/h = 3 étages ;
- à 90 km/h = 10 étages ;
- à 130 km/h = 22 étages.
• Distance parcourue durant le freinage, dépend de l'état de la route, pneus, freins, réactions de la moto...
• Proportionnelle au carré de la vitesse.
Route sèche (x2 sur route mouillée) :
- à 50 km/h — 15 m ;
- à 90 km/h — 50 m ;
- à 130 km/h — 110 m.
• Distance d'arrêt = distance parcourue pendant le temps de réaction (1 sec.) + distance de freinage.
• Calcul approximatif : X chiffre des dizaines de la vitesse par lui-même :
- à 90 km/h, 9 x 9 — 81 m
- à 130 km/h, 13 x 13 — 169 m
• Fourche télescopique s'enfonce, absorbe la charge sur l'avant et évite au motard de plonger vers l'avant.
• Dosage : environ 70% à l'avant et 30% à l'arrière.
• Asseoir la moto avec le frein arrière, même en freinage d'urgence (délestage roue arrière et transfert de charge roue avant).
• Manœuvre fréquemment tentée en urgence : brutal, soudain, difficulté de maîtrise = 1/5 chute.
• Blocage de roue : relâcher la pression efficacité du freinage et contrôle de la direction.
• Être équipé·e d'un système ABS.
• La rotation d'une roue : effet gyroscopique, qui maintient la roue en équilibre et s'oppose à la modification de l'axe de rotation de la roue.
• Pour vaincre cet effet en virage, "pousser" sur le guidon d'autant plus fort que l'allure est élevée (inclinaison).
• Pour négocier un virage ou éviter un obstacle soudain (à allure soutenue ou élevée) : bascule de la moto vers l'intérieur du virage à prendre.
• L'action consiste à pousser sur le guidon :
- à gauche pour un virage à gauche,
- à droite pour un virage à droite.
• Force qui entraîne la moto vers l'extérieur d'une courbe. Le motard lutte contre la force centrifuge.
• Proportionnelle au carré de la vitesse.
• Augmente si la moto chargée : passager, bagage·s.
• Augmente si le virage serré.
• Incliner la moto pour compenser la force centrifuge.
• Si la vitesse est adaptée au rayon de la courbe : OK, sinon dérapage.
• Permet d'esquiver une collision au lieu de freiner brutalement et de perdre l'équilibre au freinage.
• Plus difficile si la vitesse est élevée :
- à 50 km/h, c'est possible.
- à partir de 70 km/h, c'est compliqué.
• Visibilité : importance du virage, état et largeur de la chaussée, présence d'autres usagers.
• Adapter sa vitesse : visibilité, rayon de la courbe, état du sol, chargeaient de la moto.
• Trajectoire : adapter sa vitesse, découverte du virage, placer sa moto, point de corde, reprise de position dans la voie.
• Point de vigilance pour les usagers en scooters : risque accru de chute en virage.